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Comment entrer en action avec confiance, estime et affirmation de soi ?

 

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Comment entrer en action avec confiance, estime et affirmation de soi

Comment construire son équilibre mental pour favoriser l’action en harmonie avec soi-même et les autres

L’acceptation dans nos relations aux autres

Entrée en matière: Les règles de la relation à autrui

Nous sommes, constamment en relation avec autrui : famille, amis, collègues mais aussi avec des inconnus. Comment vivons-nous ces différentes relations à l’autre, Ce que nous donnons ou ce que nous recevons, s’agit-il d’un acte inconditionnel? Autrement dit recevons-nous volontiers ce qui est offert (y consentons-nous totalement?) et quand il s’agit de donner, le faisons-nous sans conditions? Si nous considérons différentes situations qui peuvent induire mécaniquement une acceptation conditionnelle de l’autre que sont la classe, le rang, l’état, la position, l’idée que nous avons de nous-même, la destinée ou le sort: de quels moyens de défense disposons-nous (si au sein d’un groupe d’amis se trouve une personne qui ne communique avec les autres qu’avec des si et seulement si, ie qu’au conditionnel, au risque de nuire à tout un chacun du groupe en créant par exemple un sentiment d‘infériorité chez l‘autre ou la peur ou bien encore la haine)? Face à une relation conditionnelle Comment établir une communication équilibrée ie dès lors qu’il y a un commencement d’acceptation?

Qu’est-ce en somme qu’une relation? Il s’agit d’un rapport qui lie au minimum deux objets, individus ou personnes. Et qu’est-ce qu’un rapport? Une relation entre individus que nous pouvons quantifier comme étant le quotient entre deux grandeur de même espèce. Nous pouvons en effet analyser nos relations comme étant des rapports de forces, puisque chacun a, qui sa tempérance, qui ses compétences ou sa situation sociale. Il peut en résulter, par voix de conséquence, un déséquilibre dans la relation dès lors qu’une des grandeurs, se sent capable de poser des conditions ou se sachant être le plus fort, va chercher à asseoir la relation sur les bases de ses conditions. Ce qui fausse la relation qui doit être traduite comme un échange consentit ie non soumis à conditions et équilibrée.
Et puisque, nous vivons avec les autres et que cette vie communautaire se fait obligatoirement dans et par notre relation à l’autre ie que nous ne pouvons vivre sans communiquer avec ceux qui nous entourent : proches, connaissances, inconnues. La communication étant notre outil de mise en relation, son utilisation doit aussi être libre de toute contrainte venant de l’autre ie d’une autre personne. En effet la relation étant voulue ou de fait (une famille, des frères et sœurs). la communication existe forcement au sein de la famille, même sans mot dire ce qui n‘est pas forcement synonyme de mauvaise communication.
La relation et la communication doivent etre vues comme des actes volontaires iecomme les résultantes de consentements et à priori sans conditions. Il reste à savoir jusqu’à quel point chacun peut prendre et donner sans conditions, formalismes, exigences ou règlements.
Considérons le cas des supporters dans les stades ou après un match de football, rugby, basket-ball , vibrer à l’unisson, avec la même passion pour ceux qu’ils sont venus regarder jouer. De cette passion qui les anime, va naître une communauté de gens, au sein de laquelle aucune différence ne vient en principe altérer l’harmonie: ni le statut social, ni l’état, ni la culture et ni l’origine de la personne. Mais cette union autour d’un sport ne peut exister que lorsque les dits supporters obéissent à certaines règles de vie communes.

À savoir que l’autre est un autre moi, mon semblable venu communier avec son équipe comme nous. À défaut de ne pas soutenir tous la même équipe, naît par conséquent l’obligation d’accepter l’autre ou plus exactement de le reconnaître dans son entièreté ainsi que la légitimité de sa présence dans le stade et en dehors. Il ne s’agit par conséquent pas de faire semblant de reconnaître et de se respecter mutuellement mais bien de faire preuve d’ouverture d’esprit afin que cette passion soit positive. Ces principes s’appliquent aussi aux joueurs et arbitres qui doivent de plus s’en tenir aux règles du jeu. Les supporters et les joueurs doivent se tolérer. Qu’est-à dire tolérer? Tolérer autrui, c’est vivre avec mais sans en souffrir ie sans que cette présence puisse vous apparaître comme si on vous amputait de quelque chose, de « votre » espace, de vos capacités, de vos droits…C’est ainsi que les supporters et équipes saurons communier véritablement et que la passion qui les anime prendra sens.
Accepter ou tolérer l’autre c’est aussi comme nous l’avons vu l’accepter sans restriction. En effet, il ne vient pas à vous dénué d’intérêt (et quant bien même, mais dans la mesure ou nous parlons de richesse matérielle ou intellectuelle mais cela ne signifie pas non plus que la personne est incapable d’assimiler des connaissances telles que les nôtres et d‘être utile là où il se trouve. Par conséquent autrui ne peut être dénué de tout ie qu‘il ne peut être vu comme sans intérêt ). Il vient avec ses capacités, ses compétences, sa culture, un cœur , une espérance que nul ne peut connaître s’il n’y a aucune ouverture vers lui. L’autre est donc source de richesses dès lors que ce qu’il représente ie tout ce qui le constitue est reconnu . Dans le cas contraire on l’ampute d’une part de lui-même sans chercher à en connaître les conséquences sur lui et ceux qu’il côtoie.
Il apparaît donc indispensable que nous puissions accepter l’autre afin de devenir meilleur. un nouvel équilibre s’établit dans notre relation à l’autre pour une vie plus harmonieuse, en communauté.

Mais d’ou vient notre difficulté à accepter l’autre?

Découvrir l’autre

Qui est l’autre? Un être doté comme nous d’une raison et d’une conscience qui nous autorise à connaître ce qui se passe en nous, d’affectif, d’intellectuel, de volitif (ce qui est relatif à la volonté). Lui comme nous appartenons à la même espèce, à savoir la race humaine
Nous acceptons plus facilement ce qui existe dans notre sphère, par exemple un style de vie, d’habillement, un milieu dans lequel nous avons grandi. Pour les relations humaines, vous appliquez le même processus. En effet l’autre n’étant pas qui nous sommes et vice versa; nous allons donc préférer nous rapprocher de ceux avec lesquels une identification, avec ce que nous sommes ou représentons, est possible. C’est un moyen de se rassurer, de se sécuriser. En effet celui qui me ressemble peut me renvoyer une vision positive de ma personne. Mais dès lors qu’il ne vous est plus semblable, notamment en ce qui concerne sa culture, sa race, son style de vie ou sa situation sociale, nous le percevons comme une possible menace; puisqu’il ne pourra pas nous rassurer d’emblée sur ce que nous sommes et pour cause nous n’avons à priori rien en commun (sauf l’appartenance à la même espèce). Autrement dit la présence de l’autre dans notre existence interpelle notre conscience qui face à l’inconnu peut se sentir affaibli. Il n’y a en effet aucun repère entre nous et l’autre, pour ce qui est de communiquer de se percevoir positivement dans son regard ou attitude:

La crainte du danger est mille fois plus terrifiante que le danger présent – Daniel Defoe – Robinson Crusoé

Il faut donc inverser la règle qui veut que Ceux qui se ressemblent s’assemblent (Homère – Poète épique grec)

Comment résoudre cette peur de l’autre?

Tout ce que nous pouvons connaître nous vient de la conscience. Nous devons donc arriver à nous connaître, mais afin de savoir qui nous sommes vraiment, il est indispensable de connaître notre propre conscience. Mais bien que nous soyons conscient dans notre quotidien, il est difficile de se connaître complètement. Cette difficulté se révèle notamment lorsque nous sommes amenés à nous définir ou à nous présenter à l’autre. Dans de tels cas de figures, que faisons-nous? Nous inclinons notre identité, notre âge et en fonction de l’auditoire d’autres informations seront données, comme notre activité professionnelle, nos loisirs…Nous sommes en quelque sorte une somme d’informations qui sont dévoilées en fonction de la personne que nous avons en face de nous, avec un vocabulaire variable ce qui indique une certaine imprécision dans la connaissance que nous avons de nous-même.
Ainsi, si nous comparions la définition ou la connaissance que nous avons de notre perception du monde extérieur à celle que avons de nous même, il apparaîtra clairement que nous connaissons d’avantage ce qui nous est extérieur. Effectivement, nous savons tout définir: une table, une chaise, un lieu, enfin nous sommes capable de donner une définition ou une description exacte de tout ce qui nous entoure, nous évoluons dans un univers dit objectif, il en résulte que la connaissance de cet univers ne peut être que précis. Qu’est-ce à dire? Plus nous allons vers notre être intérieur et plus nous quittons le monde de l’objectivité pour entrer dans celui de la subjectivité. Cette subjectivité de la conscience nous l’ignorons ie qu’elle n’est pas notre interrogation première, dans notre relation à autrui; bien qu’il puisse nous arriver de nous poser la question sur notre degré d’objectivité (avons-nous raison, est-ce juste oubien encore est-ce bien…?) dans certaines situations. Afin de connaître cette subjectivité une analyse des mécanismes de la pensée, ainsi que tout ce qui participe à notre « formatage » (la Foi, la culture, les goûts…) doivent être étudiés afin de déterminer leur degré d’interaction avec la conscience. En effet, ces différents éléments participent plus ou moins à notre développement moral, intellectuel et culturel.
Ainsi, Socrate dit «connais-toi toi même» autrement dit nous devons chercher à nous connaître car lorsque la connnaissance de soi est insuffisante cela impacte sur notre vision du monde réel qui est faussée. Cette fausse perception du monde va à son tour avoir des conséquences sur notre moi. La conscience de soi est donc lié à notre conscience du monde.

Conscience ! Conscience ! Instinct divin, immortel et céleste voix ; guide assuré d’un être ignorant et borné, mais intelligent et libre ; juge infaillible du bien et du mal, qui rends l’homme semblable à Dieu, c’est toi qui fais l’excellence de sa nature et la moralité de ses actions ; sans toi je ne sens rien en moi qui m’élève au-dessus des bêtes, que le triste privilège de m’égarer d’erreurs en erreurs à l’aide d’un entendement sans règle et d’une raison sans principe – Émile, Livre IV

le savoir revenant sur lui-même et prenant pour centre la personne humaine elle-même, qui se met en demeure de décider et de se juger. Ce mouvement intérieur est dans toute pensée ; car celui qui ne se dit pas finalement : « que dois-je penser ? » ne peut pas être dit penseur. La conscience est toujours implicitement morale ; et l’immoralité consiste toujours à ne point vouloir penser qu’on pense, et à ajourner le jugement intérieur. On nomme bien inconscients ceux qui ne se posent aucune question d’eux-mêmes à eux-mêmes – Alain, Les Arts et les Dieux

De quoi avons-nous conscience principalement?
Notre conscience est une conscience tournée vers le monde extérieur ie vers tout ce qui est en dehors de nous. Ce qui ne signifie pas qu’il n’y a pas assez d’introspection : elle n’est pas approfondie et continue. Par ailleurs un tel apprentissage de soi nécessiterait beaucoup trop de temps et rendrait irréalisable ce pour quoi/qui nous sommes. Il apparaît de ce constat que l’Homme est néanmoins suffisamment conscient de ce qu’il est pour pouvoir se tourner résolument vers ce qui est autre que lui. Ce comportement n’est pas sans l’enrichir dans sa quête de soi dès lors qu’il ne voit pas le monde extérieur et en particulier autrui comme un danger. H.Bergson va dans ce sens en disant qu’« une certaine ignorance de soi est peut-être utile à un être qui doit s’extérioriser pour agir ». A défaut une introspection approfondie est nécéssaire et elle doit être reliée à une interrogation de même nature, sur l’autre que moi.

En partant du postulat que l’Homme doit connaître son soi intérieur, qu’en lui-même il est duel; et que celui qui lui est autre est son semblable mais aussi le tout autre que lui ( Pierre ou Paul mais pas mon autre moi! Cette dualité existe dans chaque relation humaine); une question se pose alors comment cohabiter et communiquer avec l’autre; comment l‘appréhender ou le canaliser s’il nous apparaît comme un danger?
Comment pallier aux conséquences de cette dualité? En effet, ce dualisme ne nous aide pas d’empblée dans notre connaissance de soi ni de l’autre. C’est un état de fait. Reconnaître cette dualité implique ensuite un travail sur soi pour mieux se connaitre ainsi que l’autre.

Pourquoi il nous est difficile de dire qui nous sommes, de nous définir par exemple face à une assemblée. Et cela est du à quoi sinon à un manque de confiance ou d’affirmation de soi. Aussi, nous devons arriver à mieux nous connaître afin que puisse naître en nous l’estime, la confiance et l’affirmation de soi. Ces trois éléments étant indispensables à l’Homme dans sa vie propre mais surtout dans sa relation avec le monde extérieur. Sans eux, l’individu est en danger face au monde extérieur mais aussi face à lui-même.

De l’acceptation, de la confiance et de l‘affirmation de soi à l’estime de soi

Nous pouvons dire que la confiance en soi ou l’affirmation de soi participent à la manifestation de l’estime de soi. Elle naît dans l’action. Ce sont nos capacités, nos compétences qui sont à l’origine de ce sentiment. Ainsi sans savoir faire on peut se sentir démuni devant un acte à accomplir ou ne pas supporter les critiques ni l’échec dans ce dernier cas il sera plus difficile de se relever. Tandis qu’en ayant confiance en soi, nous avons une force qui nous pousse à agir et toute action que nous menons accroît cette confiance et vivifie l’estime de soi, qui par le mécanisme d’un cercle vertueux va à son tour venir alimenter cette même confiance. Nous devenons ainsi apte à agir par nous même sans crainte puisque renforcé dans ce que nous sommes et pleinement conscient de notre valeur.

La notion de valeur
Mais l’estime de soi fait appel à la notion de valeur. Il s’agit d’une évaluation que nous portons sur nous. Autrement dit nous avons conscience de ce que nous représentons en termes de valeur. Cette valeur nous la déterminons par l’auto-analyse/critique (positive). Et comme cette estime de soi est fonction de notre capacité à agir et l’action nous indiquant notre degré d’ambition ou nos objectifs de vie, de réussite, il en résulte que ce sentiment s’accroît avec la réalisation de nos objectifs. Et l’action nécessitant une certaine confiance en soi, ce sentiment participe donc à la formation et au développement de l’estime que nous portons sur notre être ie sur ce que nous sommes.
En définitive, l’estime de soi est un sentiment positif qui traduit l’absence de détestement de soi. C’est aussi la conscience que nous avons d’être aimé d’autrui. Mais ce sentiment ne peut naître sans la confiance en soi qui autorise l’action de réalisation de buts successifs afin d’atteindre son objectif de vie.

l’assertivité ou résilience ou la recherche de l’équilibre psychique

Il est donc vrai de dire que ce sentiment d’estime de soi est nécessaire à notre développement personnel et social, notre psychisme, notre santé, notre capacité de résistance à l’adversité ie que nous devons être à même de surmonter les risques que nous prenons, vaincre les dangers de la vie grâce à la combinaison de l’affirmation et à l’estime de soi mais aussi par l’expérience: c’est la résilience. Enfin l’autonomie apparaît avec ces sentiments. Est-ce à dire que nous devons nous vouer un véritable culte dans le but d’atteindre nos objectifs? La réponse est évidemment non. Puisqu‘avec une telle attitude on se met dans une situation de perpétuelle compétition; avec comme risque de tomber dans l‘arrogance, la haine, le mépris ou devenir amer si l’estime de soi est faussée (une haute vision de soi par exemple) ou si on oubli que l‘estime de soi signifie arriver à vivre avec les autres et non à les toiser ou rejeter! Nous avons à nous dompter intérieurement afin de gagner la plus grande victoire ie la victoire sur soi comme la qualifie Platon. En d’autres termes, « le plus haut degré de la science humaine est de savoir plier son caractère aux circonstances et se faire un intérieur calme en dépit des orages extérieurs » (Daniel Defoe – Robinson Crusoé).

Construire l’estime de soi ou l’asseoir
Mais des moyens de stimulation de la confiance en soi peuvent être appliqués afin de favoriser notre action: nous pouvons par exemple nous dire avec conviction que nous sommes capable de réaliser telle ou telle action puis nous donner les moyens d’y parvenir.
Cette première action réussie (sinon on recommence) va agir sur l’estime que nous avons de nous-même ce qui va stimuler notre confiance pour de nouvelles actions. Nous devenons donc de cette manière plus confiant, plus serein pour réaliser nos objectifs. Comme un corps physique résiste à la pression, nous devons pouvoir retomber sur nos deux pieds quelque soit l’adversité ou le danger que nous affrontons. C’est l’assertivité ou résilience, qui consiste à avoir un psychisme équilibré afin de pouvoir agir avec confiance, calme, d’être entreprenant si nécessaire mais aussi d’avoir le sens empathique afin de ne pas être atteint par le jugement des autres.
Le but de l’estime de soi vise par conséquent à réussir notre relation avec le monde extérieur, il ne s’agit pas de s’aimer sans que cet amour soit productif. En effet nous ne vivons pas uniquement pour soi mais bien plus pour les autres aussi nous ne recevrons de l’amour en retour que lorsque nos actes trouverons grâce aux yeux de nos semblables. Ces actes doivent donc être positifs.
Et ce sont l’estime de soi, l’affirmation de soi ie notre degré d’ambition et la confiance en soi sont nos moyens pour parvenir à une reconnaissance sociale et à l’asseoir.

Nos schémas relationnels

Nous avons déjà vu que l’estime de soi ou l’amour propre est une valeur qu’on se donne, tant au niveau personnel que relationnel. Cette estimation est fonction de nos schémas relationnels qui induisent un sentiment d’acceptation ou de rejet (une boite de nuit ultra branchée nous ferme sa porte), un sentiment d’approbation ou de désapprobation (nous avons un style vestimentaire qui rend les parents furieux tous les matins). Elle est aussi fonction de notre niveau d’ambition. Quoi qu’il en soit, l’amour propre est une force tranquille qui doit nous donner de dépasser nos faiblesses, nos échecs, nos imperfections, les critiques afin de toujours aller de l’avant.
L’estime de soi prend forme dès l’enfance et évolue tout au long de nos interactions avec les tiers. C’est un sentiment dynamique de par l’autocritique constructive (ie qu’elle doit aider à évoluer positivement, il ne s’agit pas de mutiler son psychisme) et la capacité à entendre un jugement ie à être empathique. Par ces deux actions le risque de surestimation ou de sous estimation est ainsi canalisé et par conséquent leurs effets, à savoir l’égocentrisme, mégalomanie ou trop de sensibilité.
L’acceptation de soi ou amour propre ou encore l’estime de soi doit nous ouvrir une porte sur le monde extérieur et nous devons passer cette porte afin d’entrer en relation avec les autres ie vivre avec eux et au milieu d’eux. C’est un rendez-vous à laquelle on ne peut échapper. Par ailleurs, « il n’y a pas de hasards, il n’y a que des rendez-vous » (Paul Eluard). En d’autres termes, nous devons être prêt pour toute intéraction avec le monde extérieur. Notre relation aux autres prends sens dès lors que nous travaillons à notre équilibre psychique. Cet équilibre commence avec l’amour propre qui nous donne la force de chercher à nous affirmer, par la réalisation de nos ambitions. De nos actes successifs de réalisation de notre projet va naître l’estime des autres pour nous et de cet estime va naître une relation vraie avec les autres. Mais pour ce faire:

Qui sommes-nous: par l’introspection et l’empathie
Nous devons savoir qui nous sommes, quelles sont nos capacités, nos compétences, nos faiblesses ou nos limites. Comment? En entrant en communication avec soi-même de manière silencieuse ou écrite. Prendre conscience de ce que nous sommes, Pourquoi? Afin que sans être obligeant ie sans se renier, nous puissions mieux estimer qui nous sommes. De cet amour propre doit résulter un comportement honnête vis-à-vis des autres, notamment nos sentiments ou nos émotions ne doivent pas être feints dans vos relations humaines (est-ce que feindre est imaginable avec ou dans le règne animal?). Autrement dit de ce besoin d’affirmation doit faire transparaître qui nous sommes, il s’agit là d’un risque que nous devons assumer. Ce que ne fait pas un stipendiaire (étant à la solde d‘autrui il ne doit pas trop s’inquiéter de son amour propre). Enfin nous devons faire preuve d’empathie ie nous devons pouvoir écouter l’avis des autres ou leurs jugements sur nous ou nos actes et demander aussi leur intervention (parents, amis…) dans nos réalisations (conseils, avis…)

Entrer en action et en harmonie avec soi-même, les autres et l’univers

Dès lors que ses bases sont établies, nous devons entrer en action. Notre amour propre ainsi que notre besoin d’affirmation de soi, par la réalisation de nos projets, nous commandent de nous lever et d’agir ie de réaliser dans l’action, et non dans l’imaginaire, nos objectifs, nos ambitions. Mais puisque agir est un risque, nous devons accepter, au préalable, l’idée d’échec afin de ne pas se résigner à l’immobilisme ou à l’absence de soutien. Il est par conséquent indispensable aussi de ne pas intérioriser le discours de nos aînés mais d’avoir une autocritique qui débouche sur des solutions conduisant à l’action.

Quiconque veut se réaliser doit intégrer ce schéma, pour avancer en connaissance de causes. Mais cela doit s’accompagner d’un effort continu sur l’évaluation de l’estime de soi, des objectifs à réaliser et de la volonté à s’affirmer. Nous devons travailler, travailler encore et encore à connaître en conscience notre moi intérieur; afin de pouvoir vivre avec celui qui nous est semblable mais fondamentalement un tout autre que qui nous sommes ie notre inconscient ou subconscient. Pour DESCARTES met en avant le moi:

Ce moi, c’est-à-dire l’âme par laquelle je suis ce que je suis est entièrement distincte du corps et même qu’elle est plus aisée à connaitre que lui – René DESCARTES

Et par ce moi j’existe:

Cogito, ego sum (je pense, donc je suis ) – René DESCARTES

Mais il y a en moi un autre moi:

La conscience est un être pour lequel il est dans son être question de son être en tant que cet être implique un être autre que lui – Jean-Paul SARTRE

Comment entrer en harmonie avec soi-même, les autres et tout ce qui nous englobe (l’univers)?
Le subconscient ou l’inconscient est un autre nous-même, mais nous savons ou ignorons qui il est, qu’il est nous. Quoi qu’il en soit, il est là présent en nous tel un veilleur qui n’attend que notre appel à l’aide! En effet c’est au fond de notre subconscient que nous rencontrerons la vérité infinie sur nous, l’autre et l’univers. Il s’agit d’une richesse sans fin autrement dit de tout ce qui est nécessaire à notre vie et infiniment plus. Nous devons donc tendre vers cet infini afin qu’il nous aide &agrave donner vie à notre véritable potentiel. Par notre subconscient nous accédons au savoir véritable dès lors que nous sommes réceptifs et l’aspect subjectif du moi conscient rejoint l’aspect objectif, vrai du subconscient pour une vie harmonieuse avec soi-même et avec les autres.

Se connaître aussi afin d’apprendre à s’estimer, cette estimation aura la valeur de ce à quoi nous aspirons ou notre degré d’ambition. Nous devons être sur de nos compétences afin que la réalisation de nos ambitions soit effective; car c’est de cette réalisation que naîtra un autre amour: celui du tout autre pour nous. Ce qui peut se traduire par l’admiration, l’encouragement à continuer sur notre lancée ou le fanatisme dont ont devra peut être se protéger… Cet estime de nos semblables est un stimuli pour notre amour propre mais aussi pour notre besoin d’actions ie notre besoin de réalisation. Il nous remet en action. Mais nous devons garder en esprit que toute action a son niveau de risque et l’acceptation de ce risque implique l’acceptation d’une probabilité d’échec. Et qu’en cas d’échec nous devons réagir positivement ie nous remettre en action après avoir analysé et tiré les conclusions qui s’imposent sur l’action précédente. Mais assimilons donc l’idée que « la victoire aime l’effort » (Catulle) et que « l’existence toute entière est un combat; la vie c’est de la victoire qui dure » (Roger Martin du Gard – le goût de vivre).

Mélanie

La méthode Coué: Pensées et Préceptes de M. Coué

 

w-f-h-m-o/blog > De la suggestion à l’autosuggestion – La méthode Coué: Pensées et Préceptes de M. Coué pour votre développement personnel

Définition de la suggestion et de l’autosuggestion

Après une définition de la suggestion et de l’autosuggestion, nous verons comment le passage se fait de la Suggestion à l’autosuggestion. Que nous autorise la méthode Coué? A avoir l’énergie intérieure, régénératrice pour agir, vivre. Appliquons alors la directive: Tous les jours, à tous points de vue, je vais de mieux en mieux. Nous verons au travers de citations comment l’imagination a primauté sur la volonté et qu’elle ne souffre ni le doute ni la crainte. En définitive découvrons ce qu’est l’autosuggestion: un moyen, une foi, une conviction et qui exige qu’au delà de son propre intérêt que nous y voyons le bien d’autrui.. L’ autosuggestion synonyme aussi de patience, de persévérance et de sincérité et rapellons l’exigence que notre vision de notre propre intéret doit tenir compte du bien relatif à autrui.

Quelques définitions avant la lecture des principaux commandements de la méthode Coueé:
Une suggestion, est une persuasion exercée sur soi-même ou sur autrui, consciemment ou non. C’est toute idée acceptée par le cerveau quelque soit son origine. Mais lorsque nous suggerons quelque chose à quelqu’un, nous inoculons une idée dans le cerveau de celui-ci et toute suggestion inoculée tend à se réaliser ie à se traduire en acte. Cependant, une suggestion n’est réalisable que si elle est acceptée et si l’idée est en elle-même du domaine du possible.l’autosuggestion est un instrument que nous possédons en naissant et cet instrument, ou mieux cette force est douée d’une puissance inouïe, incalculable, qui, suivant les circonstances, produit les meilleurs ou les plus mauvais effets. La connaissance de cette force est utile à chacun de nous, mais elle est plus particulièrement indispensable aux médecins, aux magistrats, aux avocats, aux éducateurs de la jeunesse.

Mais l’autosuggestion est aussi indispensable dans bien d’autres domaines d’activités et dans la vie au quotidien.

Lorsqu’on sait la mettre en pratique d’une façon consciente, on évite d’abord de provoquer chez les autres des autosuggestions mauvaises dont les conséquences peuvent être désastreuses, et ensuite l’on en provoque consciemment de bonnes qui ramènent la santé physique chez les malades, la santé morale chez les névrosés, les dévoyés, victimes inconscientes d’autosuggestions antérieures, et aiguillent dans la bonne voie des esprits qui avaient tendance à s’engager dans la mauvaise.

Passer de la Suggestion à l’autosuggestion

D’après ce qui précède, nous pouvons assimiler l’imagination à un torrent qui entraîne fatalement le malheureux qui s’y est laissé tomber, malgré sa volonté de gagner la rive. Ce torrent semble indomptable; cependant si vous savez vous y prendre, vous le détournerez de son cours, vous le conduirez à l’usine, et là vous transformerez sa force en mouvement, en chaleur, en électricité.

Si cette comparaison ne vous semble pas suffisante, nous assimilerons l’imagination (la folle du logis, comme on s’est plu à l’appeler) à un cheval sauvage qui n’a ni guides, ni rênes. Que peut faire le cavalier qui le monte, sinon se laisser aller où il plaît au cheval de le conduire ? Et, souvent alors, si ce dernier s’emporte, c’est dans le fossé que s’arrête sa course. Que le cavalier vienne à mettre des rênes à ce cheval, et les rôles sont changés. Ce n’est plus lui qui va où il veut, c’est le cavalier qui fait suivre au cheval la route qu’il désire.

Maintenant que nous nous sommes rendu compte de la force énorme de l’être inconscient ou imaginatif, je vais montrer que cet être, considéré comme indomptable, peut être aussi facilement dompté qu’un torrent ou un cheval sauvage.

Mais avant d’aller plus loin, il est nécessaire de définir soigneusement deux mots que l’on emploie souvent, sans qu’ils soient toujours bien compris. Ce sont les mots suggestion et autosuggestion.

Qu’est-ce donc que la suggestion ? On peut la définir « l’action d’imposer une idée au cerveau d’une personne ». Cette action existe-t-elle réellement ? À proprement parler, non. La suggestion n’existe pas en effet par elle-même; elle n’existe et ne peut exister qu’à la condition sine qua non de se transformer chez le sujet en autosuggestion. Et ce mot, nous définirons « l’implantation d’une idée en soi-même par soi-même ». Vous pouvez suggérer quelque chose à quelqu’un; si l’inconscient de ce dernier n’a pas accepté cette suggestion, s’il ne l’a pas digérée, pour ainsi dire, afin de la transformer en autosuggestion, elle ne produit aucun effet.

voir au delà de son propre intérêt le bien d’autrui.

Avoir de l’énergie régénératrice: Tous les jours, à tous points de vue, je vais de mieux en mieux.

Tous les jours, à tous points de vue, je vais de mieux en mieux.

Aussi longtemps que vous vivrez, aussi longtemps que vous vivrez, vous m’entendez bien, tous les matins avant de vous lever, tous les soirs, dès que vous serez au lit, fermez les yeux et répétez 20 fois de suite avec vos lèvres assez haut pour entendre vos propres paroles, sans chercher à penser à ce que vous dites – si vous y pensez, c’est bien, si vous n’y pensez pas c’est encore bien – et comptant machinalement sur une petite ficelle munie de 20 noeuds, la phrase : « Tous les jours, à tous points de vue, je vais de mieux en mieux

L’homme est assimilable à un réservoir muni à la partie supérieure d’un robinet destiné à l’emplir et à la partie inférieure d’un autre robinet d’un diamètre un peu supérieur à celui du premier et destiné à le maintenir plein ou à le vider, selon qu’il est ouvert ou fermé.
Qu’arrive-t-il lorsque les deux robinets sont ouverts en même temps ? Évidemment le réservoir est toujours vide. Que se passe-t-il, au contraire, si le robinet inférieur reste fermé ? Le réservoir s’emplit peu à peu, puis il déborde d’une quantité égale à celle qu’il reçoit.
Que chacun donc tienne fermé le robinet inférieur, et pour cela, qu’il ne gaspille pas sa force, qu’il fasse un mouvement là où il n’en faut qu’un seul et non pas vingt ou quarante, comme on le fait trop souvent, qu’il n’agisse jamais avec précipitation et qu’il considère comme facile la chose à faire du moment qu’elle est possible; en procédant ainsi, notre réservoir de force sera toujours plein, et ce qui déborde est plus que suffisant pour nos besoins si nous savons le ménager.

Ce ne sont pas les années qui font la vieillesse, mais bien l’idée qu’on devient vieux ; il y a des hommes qui sont jeunes à 80 ans et d’autres qui sont vieux à 40.

L’altruiste trouve sans le chercher ce que l’égoïste cherche sans le trouver.

Plus vous faites de bien aux autres, plus vous vous en faites à vous-même.

Est riche qui se croit riche, pauvre qui se croit pauvre.

Celui qui possède de grandes richesses devrait en consacrer une grande partie à faire le bien.

L’hérédité existe surtout par l’idée qu’on se fait qu’elle est d’une réalisation fatale.

Quand deux personnes vivent ensemble, les concessions dites mutuelles viennent presque toujours de la même personne.

Voulez-vous ne jamais vous ennuyer ? Ayez plusieurs dadas. Quand vous serez fatigué de l’un d’eux, vous en enfourcherez un autre.

Quiconque est né riche ne sait pas ce que c’est que la richesse ; quiconque a toujours joui d’une bonne santé ignore le trésor qu’il possède.

Pour jouir de la richesse, il faut avoir mangé de la vache enragée ; pour jouir de la santé, il faut avoir été malade.

Il vaut mieux ne pas savoir d’où vient la mal et la faire passer que de le svoir et de le conserver.

Chasser le doute par la force de l’imaginaire plutôt que par la force de la volonté

Simplifiez toujours sans jamais compliquer

Les stoïciens s’appuyaient sur l’imagination en ne disant pas : « Je ne veux pas souffrir », mais : « Je ne souffre pas.

On ne peut avoir qu’une idée à la fois dans l’esprit ; les idées s’y succèdent sans se superposer.

Je n’impose rien à personne, j’aide simplement les gens à faire ce qu’ils désireraient faire, mais qu’ils se croient incapables de faire. C’est non pas une lutte, mais une association qui existe entre eux et moi. Ce n’est pas moi qui agis, mais une force qui existe en eux et dont je leur apprends à se servir.

Ne vous inquiétez pas de la cause du mal, constatez simplement l’effet et faites-le disparaître. Peu à peu votre inconscient fera disparaître aussi la cause si cela est possible.

Les mots « je voudrais bien » amènent toujours « mais je ne peux pas ».

Si vous souffrez, ne dites jamais : « Je vais essayer de faire disparaître cela », mais : « Je vais faire disparaître cela » ; car lorsqu’il y a doute, il n’y a pas de résultat.

La clef de ma méthode réside dans la connaissance de la supériorité de l’imagination sur la volonté.

Si elles vont dans le même sens, si l’ont dit : « Je veux et je peux », c’est parfait ; autrement c’est toujours l’imagination qui l’emporte sur la volonté.

Apprenons à cultiver notre caractère, apprenons à dire les choses promptement, clairement, simplement et avec une détermination calme : parlons peu, mais clairement ; ne disons que juste ce qu’il faut.

Cultivons l’emprise sur nous-mêmes. Évitons la colère, car la colère use notre réserve d’énergie; elle nous affaiblit. Elle n’accomplit jamais rien de bon; elle ne fait que détruire et toujours elle est une obstacle au succès.

Soyons calmes, doux, bienveillants, sûrs de nous, et de plus, sachons nous suffire à nous-mêmes.

L’inconscient dirige tout chez nous et le physique et le moral. C’est lui qui préside au fonctionnement de tous nos organes et même de la plus petite cellule de notre individu par l’intermédiaire des nerfs.

Craindre c’est déterminer la peur, lui donner emprise sur vous

Craindre la maladie, c’est la déterminer.

C’est se faire illusion que de croire qu’on n’a plus d’illusions.

Ne passez pas votre temps à chercher les maladies que vous pouvez avoir, car si vous n’en avez point de réelles, vous vous en créerez d’artificielles.

Lorsque vous vous faites consciemment de l’autosuggestion, faites-la tout naturellement, tout simplement, avec conviction et surtout sans aucun effort. Si l’autosuggestion inconsciente et souvent mauvaise se réalise si facilement, c’est parce qu’elle est faite sans effort.

Ayez la certitude d’obtenir ce que vous cherchez et vous l’obtiendrez, pourvu que cette chose soit raisonnable.

Pour devenir maître de soi-même, il suffit de penser qu’on le devient… Vos mains tremblent, vos pas sont incertains, dites-vous bien que tout cela est en train de disparaître, et peu à peu cela disparaîtra.

Ce n’est pas en moi qu’il faut avoir confiance, mais en vous-mêmes, car c’est en vous seul que réside la force qui vous guérira. Mon rôle consiste simplement à vous apprendre à vous servir de cette force.

Ne discutez jamais des choses que vous ne connaissez pas : autrement vous ne direz que des sottises.

Les choses qui vous semblent extraordinaires ont une cause toute naturelle ; si elles vous paraissent extraordinaires, c’est que cette cause vous échappe. Lorsqu’elle vous est connue, il n’y a plus rien pour vous que de naturel.

L’imagination a primauté sur la volonté et ne souffre ni le doute ni la crainte

Quand il y a conflit entre la volonté et l’imagination, c’est toujours l’imagination qui l’emporte. Dans ce cas trop fréquent, hélas ! non seulement nous ne faisons pas ce que nous voulons, mais le contraire de ce que nous voulons. Exemple : plus nous voulons dormir, plus nous voulons trouver le nom d’une personne, plus nous voulons nous empêcher de rire, plus nous voulons éviter un obstacle en pensant que nous ne pouvons pas, plus nous sommes surexcités, plus le nom nous fuit, plus notre rire éclate, plus droit nous courons sur l’obstacle.

C’est donc l’imagination et non la volonté qui est la première faculté de l’homme ; aussi est-ce commettre une grave erreur que de recommander aux gens de faire l’éducation de leur volonté, c’est l’éducation de leur imagination qu’ils doivent faire.

Les choses ne sont pas pour nous ce qu’elles sont, mais ce qu’elle nous semblent être; ainsi s’expliquent les témoignages contradictoires de personnes qui se croient de bonne foi.

Se croire maître de ses pensées fait qu’on en devient maître.

Chacune de nos pensées, bonne ou mauvaise, se concrète, se matérialise, devient, en un mot, une réalité, dans le domaine de la possibilité.

Nous sommes ce que nous nous faisons et non pas ce que le sort nous fait.

Quiconque part dans la vie avec l’idée « j’arriverai », arrive fatalement, parce qu’il fait ce qu’il faut pour arriver. Si une seule occasion passe près de lui, cette occasion, n’eût-elle qu’un cheveu, il la saisit par le seul cheveu qu’elle a. De plus, il fait souvent naître, inconsciemment ou non, les événements propices.

Celui qui, au contraire, doute toujours de lui-même (c’est M. Constant Guignard), n’arrive jamais à rien. Celui-là peut nager dans un océan d’occasions pourvues de chevelures absaloniennes, il ne les verra pas et ne pourra pas en saisir une seule, alors qu’il lui suffirait d’étendre la main pour le faire. Et s’il fait naître des événements, ce seront des événements nuisibles. N’accusez donc pas le sort, ne vous en prenez qu’à vous-même.

Rendez les choses faciles, en croyant qu’elles le sont, avec confiance, foi et persévérance

On prêche toujours l’effort, il faut le répudier. Car qui dit effort dit volonté, qui dit volonté dit entrée en jeu possible de l’imagination en sens contraire, d’où, dans ce cas, résultat précisément contraire à celui que l’on cherche à obtenir.

Toujours considérer comme facile la chose à faire, si celle-ci est possible. Dans cet état d’esprit, on ne dépensera de sa force que juste ce qui est nécessaire; si on la considère comme difficile, on dépense dix fois, vingt fois plus de force qu’il ne faut ; autrement dit : on la gaspille.

L’autosuggestion est un instrument dont il faut apprendre à se servir comme on le fait pour tout autre instrument. Un fusil excellent entre des mains inexpérimentées ne donne que de piètres résultats, mais plus ces mêmes mains deviennent habiles, plus facilement elles placent les balles dans la cible.

L’autosuggestion consciente, faite avec confiance, avec foi, avec persévérance, se réalise mathématiquement dans le domaine des choses raisonnables.

Si certaines personnes n’obtiennent pas de résultats satisfaisants avec l’autosuggestion, c’est, ou bien parce qu’elles manquent de confiance, ou bien parce qu’elles font des efforts, ce qui est le cas le plus fréquent. Pour se faire de la bonne suggestion, il est absolument nécessaire de ne faire aucun effort. Celui-ci implique l’usage de la volonté tandis que la volonté doit être nécessairement laissée de côté. C’est exclusivement à l’imagination qu’il faut avoir recours.

Nombre de personnes qui se sont soignées en vain pendant toute leur vie s’imaginent qu’elles se trouveront immédiatement guéries par la suggestion. C’est une erreur, il n’est pas raisonnable de penser ainsi. Il ne faut demander à la suggestion que ce qu’elle doit produire normalement, c’est-à-dire une amélioration progressive, qui peu à peu se transforme en une guérison complète lorsque celle-ci est possible.

L’autosuggestion un moyen, une foi, une conviction et au delà de son propre intérêt voir le bien d’autrui

Les procédés employés par les guérisseurs se ramènent tous à l’autosuggestion, c’est-à-dire que ces procédés, quels qu’ils soient : paroles, incantations, gestes, mise en scène, ont pour effet de provoquer chez les malades l’autosuggestion de guérison.

Toute maladie n’est pas simple mais double… (à moins qu’elle ne soit exclusivement morale). En effet, sur toute maladie physique vient se greffer une maladie morale. Si nous donnons à la maladie physique le coefficient 1, la maladie morale pourra avoir le coefficient 1, 2, 10, 20, 50, 100 et plus. Dans beaucoup de cas, celle-ci peut disparaître instantanément, et si son coefficient est très élevé, 100, par exemple, celui de l’affection physique étant 1, il ne reste plus que cette dernière, c’est-à-dire un cent unième de l’affection totale ; c’est ce qu’on appelle un miracle, et cependant cela n’a rien de miraculeux.

Contrairement à ce que l’on pense, les affections physiques sont généralement bien plus faciles à guérir que les maladies morales…

… Buffon disait : « Le style, c’est l’homme. » Nous dirons, nous : « L’homme est ce qu’il pense. » La crainte de l’échec le fait presque sûrement échouer, de même que la pensée du succès le conduit au succès : les obstacles qu’il rencontre, il les surmontera toujours.

La conviction est aussi nécessaire au suggestionneur qu’au suggestionné. C’est une conviction, c’est cette foi qui lui permet d’obtenir des résultats là où tous les moyens ont échoué.

Ce n’est pas la personne qui agit ; c’est la « Méthode ».

Nous pouvons nous donner à nous-mêmes des suggestion plus fortes que qui que ce soit.

… Contrairement à l’opinion généralement admise, la suggestion ou l’autosuggestion peut amener la guérison de lésions organiques.

… On croyait autrefois que l’hypnotisme ne pouvait s’appliquer qu’au traitement des maladies nerveuses ; son empire est bien plus vaste. En effet, l’hypnotisme agit par l’intermédiaire du système nerveux; mais le système nerveux domine tout l’organisme. Les muscles sont mis en mouvement par des nerfs ; les nerfs régissent la circulation par leur action directe sur le cœur et par leur action sur les vaisseaux qu’ils dilatent ou contractent. Les nerfs agissent donc sur tous les organes, et par leur intermédiaire on peut porter son action sur tous les organes malades – Docteur Paul JOIRE, président de la Société universelle d’Études psychiques

… Pour aider à guérir, l’influence morale a une valeur considérable. C’est un facteur de premier ordre qu’on aurait grand tort de négliger, puisque, en médecine, comme dans toutes les branches de l’activité humaine, ce sont les forces morales qui mènent le monde – Docteur Louis RENON, professeur agrégé à la Faculté de Médecine de Paris, médecin de l’hôpital Necker

Une conclusion: l’autosuggestion synonyme de foi, de patience, de persévérance et de sincérité

Notre vision doit dépasser notre propre intérêt

… La patience et la persévérance, qui sont des forces, doivent seules être employées.

…Ne jamais perdre de vue le (sic) grand principe de l’autosuggestion : Optimisme toujours et quand même malgré le démenti des événements – René de BRABOIS

… La suggestion appuyée sur la foi est une force formidable – Docteur A. L., Paris

… Pour avoir et pour inspirer une confiance inaltérable, il faut pouvoir marcher avec l’assurance de la sincérité parfaite, et pour posséder cette assurance et cette sincérité, il faut voir au delà de son propre intérêt le bien d’autrui.

Mélanie

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