w-f-h-m-o/blog > De la suggestion à l’autosuggestion – La méthode Coué: Pensées et Préceptes de M. Coué pour votre développement personnel
Définition de la suggestion et de l’autosuggestion
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Mais l’autosuggestion est aussi indispensable dans bien d’autres domaines d’activités et dans la vie au quotidien.
Lorsqu’on sait la mettre en pratique d’une façon consciente, on évite d’abord de provoquer chez les autres des autosuggestions mauvaises dont les conséquences peuvent être désastreuses, et ensuite l’on en provoque consciemment de bonnes qui ramènent la santé physique chez les malades, la santé morale chez les névrosés, les dévoyés, victimes inconscientes d’autosuggestions antérieures, et aiguillent dans la bonne voie des esprits qui avaient tendance à s’engager dans la mauvaise.
Passer de la Suggestion à l’autosuggestion
D’après ce qui précède, nous pouvons assimiler l’imagination à un torrent qui entraîne fatalement le malheureux qui s’y est laissé tomber, malgré sa volonté de gagner la rive. Ce torrent semble indomptable; cependant si vous savez vous y prendre, vous le détournerez de son cours, vous le conduirez à l’usine, et là vous transformerez sa force en mouvement, en chaleur, en électricité.
Si cette comparaison ne vous semble pas suffisante, nous assimilerons l’imagination (la folle du logis, comme on s’est plu à l’appeler) à un cheval sauvage qui n’a ni guides, ni rênes. Que peut faire le cavalier qui le monte, sinon se laisser aller où il plaît au cheval de le conduire ? Et, souvent alors, si ce dernier s’emporte, c’est dans le fossé que s’arrête sa course. Que le cavalier vienne à mettre des rênes à ce cheval, et les rôles sont changés. Ce n’est plus lui qui va où il veut, c’est le cavalier qui fait suivre au cheval la route qu’il désire.
Maintenant que nous nous sommes rendu compte de la force énorme de l’être inconscient ou imaginatif, je vais montrer que cet être, considéré comme indomptable, peut être aussi facilement dompté qu’un torrent ou un cheval sauvage.
Mais avant d’aller plus loin, il est nécessaire de définir soigneusement deux mots que l’on emploie souvent, sans qu’ils soient toujours bien compris. Ce sont les mots suggestion et autosuggestion.
Qu’est-ce donc que la suggestion ? On peut la définir « l’action d’imposer une idée au cerveau d’une personne ». Cette action existe-t-elle réellement ? À proprement parler, non. La suggestion n’existe pas en effet par elle-même; elle n’existe et ne peut exister qu’à la condition sine qua non de se transformer chez le sujet en autosuggestion. Et ce mot, nous définirons « l’implantation d’une idée en soi-même par soi-même ». Vous pouvez suggérer quelque chose à quelqu’un; si l’inconscient de ce dernier n’a pas accepté cette suggestion, s’il ne l’a pas digérée, pour ainsi dire, afin de la transformer en autosuggestion, elle ne produit aucun effet.
voir au delà de son propre intérêt le bien d’autrui.
Avoir de l’énergie régénératrice: Tous les jours, à tous points de vue, je vais de mieux en mieux.
Tous les jours, à tous points de vue, je vais de mieux en mieux.
Aussi longtemps que vous vivrez, aussi longtemps que vous vivrez, vous m’entendez bien, tous les matins avant de vous lever, tous les soirs, dès que vous serez au lit, fermez les yeux et répétez 20 fois de suite avec vos lèvres assez haut pour entendre vos propres paroles, sans chercher à penser à ce que vous dites – si vous y pensez, c’est bien, si vous n’y pensez pas c’est encore bien – et comptant machinalement sur une petite ficelle munie de 20 noeuds, la phrase : « Tous les jours, à tous points de vue, je vais de mieux en mieux
L’homme est assimilable à un réservoir muni à la partie supérieure d’un robinet destiné à l’emplir et à la partie inférieure d’un autre robinet d’un diamètre un peu supérieur à celui du premier et destiné à le maintenir plein ou à le vider, selon qu’il est ouvert ou fermé.
Qu’arrive-t-il lorsque les deux robinets sont ouverts en même temps ? Évidemment le réservoir est toujours vide. Que se passe-t-il, au contraire, si le robinet inférieur reste fermé ? Le réservoir s’emplit peu à peu, puis il déborde d’une quantité égale à celle qu’il reçoit.
Que chacun donc tienne fermé le robinet inférieur, et pour cela, qu’il ne gaspille pas sa force, qu’il fasse un mouvement là où il n’en faut qu’un seul et non pas vingt ou quarante, comme on le fait trop souvent, qu’il n’agisse jamais avec précipitation et qu’il considère comme facile la chose à faire du moment qu’elle est possible; en procédant ainsi, notre réservoir de force sera toujours plein, et ce qui déborde est plus que suffisant pour nos besoins si nous savons le ménager.
Ce ne sont pas les années qui font la vieillesse, mais bien l’idée qu’on devient vieux ; il y a des hommes qui sont jeunes à 80 ans et d’autres qui sont vieux à 40.
L’altruiste trouve sans le chercher ce que l’égoïste cherche sans le trouver.
Plus vous faites de bien aux autres, plus vous vous en faites à vous-même.
Est riche qui se croit riche, pauvre qui se croit pauvre.
Celui qui possède de grandes richesses devrait en consacrer une grande partie à faire le bien.
L’hérédité existe surtout par l’idée qu’on se fait qu’elle est d’une réalisation fatale.
Quand deux personnes vivent ensemble, les concessions dites mutuelles viennent presque toujours de la même personne.
Voulez-vous ne jamais vous ennuyer ? Ayez plusieurs dadas. Quand vous serez fatigué de l’un d’eux, vous en enfourcherez un autre.
Quiconque est né riche ne sait pas ce que c’est que la richesse ; quiconque a toujours joui d’une bonne santé ignore le trésor qu’il possède.
Pour jouir de la richesse, il faut avoir mangé de la vache enragée ; pour jouir de la santé, il faut avoir été malade.
Il vaut mieux ne pas savoir d’où vient la mal et la faire passer que de le svoir et de le conserver.
Chasser le doute par la force de l’imaginaire plutôt que par la force de la volonté
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Les mots « je voudrais bien » amènent toujours « mais je ne peux pas ».
Si vous souffrez, ne dites jamais : « Je vais essayer de faire disparaître cela », mais : « Je vais faire disparaître cela » ; car lorsqu’il y a doute, il n’y a pas de résultat.
La clef de ma méthode réside dans la connaissance de la supériorité de l’imagination sur la volonté.
Si elles vont dans le même sens, si l’ont dit : « Je veux et je peux », c’est parfait ; autrement c’est toujours l’imagination qui l’emporte sur la volonté.
Apprenons à cultiver notre caractère, apprenons à dire les choses promptement, clairement, simplement et avec une détermination calme : parlons peu, mais clairement ; ne disons que juste ce qu’il faut.
Cultivons l’emprise sur nous-mêmes. Évitons la colère, car la colère use notre réserve d’énergie; elle nous affaiblit. Elle n’accomplit jamais rien de bon; elle ne fait que détruire et toujours elle est une obstacle au succès.
Soyons calmes, doux, bienveillants, sûrs de nous, et de plus, sachons nous suffire à nous-mêmes.
L’inconscient dirige tout chez nous et le physique et le moral. C’est lui qui préside au fonctionnement de tous nos organes et même de la plus petite cellule de notre individu par l’intermédiaire des nerfs.
Craindre c’est déterminer la peur, lui donner emprise sur vous
Craindre la maladie, c’est la déterminer.
C’est se faire illusion que de croire qu’on n’a plus d’illusions.
Ne passez pas votre temps à chercher les maladies que vous pouvez avoir, car si vous n’en avez point de réelles, vous vous en créerez d’artificielles.
Lorsque vous vous faites consciemment de l’autosuggestion, faites-la tout naturellement, tout simplement, avec conviction et surtout sans aucun effort. Si l’autosuggestion inconsciente et souvent mauvaise se réalise si facilement, c’est parce qu’elle est faite sans effort.
Ayez la certitude d’obtenir ce que vous cherchez et vous l’obtiendrez, pourvu que cette chose soit raisonnable.
Pour devenir maître de soi-même, il suffit de penser qu’on le devient… Vos mains tremblent, vos pas sont incertains, dites-vous bien que tout cela est en train de disparaître, et peu à peu cela disparaîtra.
Ce n’est pas en moi qu’il faut avoir confiance, mais en vous-mêmes, car c’est en vous seul que réside la force qui vous guérira. Mon rôle consiste simplement à vous apprendre à vous servir de cette force.
Ne discutez jamais des choses que vous ne connaissez pas : autrement vous ne direz que des sottises.
Les choses qui vous semblent extraordinaires ont une cause toute naturelle ; si elles vous paraissent extraordinaires, c’est que cette cause vous échappe. Lorsqu’elle vous est connue, il n’y a plus rien pour vous que de naturel.
L’imagination a primauté sur la volonté et ne souffre ni le doute ni la crainte
Quand il y a conflit entre la volonté et l’imagination, c’est toujours l’imagination qui l’emporte. Dans ce cas trop fréquent, hélas ! non seulement nous ne faisons pas ce que nous voulons, mais le contraire de ce que nous voulons. Exemple : plus nous voulons dormir, plus nous voulons trouver le nom d’une personne, plus nous voulons nous empêcher de rire, plus nous voulons éviter un obstacle en pensant que nous ne pouvons pas, plus nous sommes surexcités, plus le nom nous fuit, plus notre rire éclate, plus droit nous courons sur l’obstacle.
C’est donc l’imagination et non la volonté qui est la première faculté de l’homme ; aussi est-ce commettre une grave erreur que de recommander aux gens de faire l’éducation de leur volonté, c’est l’éducation de leur imagination qu’ils doivent faire.
Les choses ne sont pas pour nous ce qu’elles sont, mais ce qu’elle nous semblent être; ainsi s’expliquent les témoignages contradictoires de personnes qui se croient de bonne foi.
Se croire maître de ses pensées fait qu’on en devient maître.
Chacune de nos pensées, bonne ou mauvaise, se concrète, se matérialise, devient, en un mot, une réalité, dans le domaine de la possibilité.
Nous sommes ce que nous nous faisons et non pas ce que le sort nous fait.
Quiconque part dans la vie avec l’idée « j’arriverai », arrive fatalement, parce qu’il fait ce qu’il faut pour arriver. Si une seule occasion passe près de lui, cette occasion, n’eût-elle qu’un cheveu, il la saisit par le seul cheveu qu’elle a. De plus, il fait souvent naître, inconsciemment ou non, les événements propices.
Celui qui, au contraire, doute toujours de lui-même (c’est M. Constant Guignard), n’arrive jamais à rien. Celui-là peut nager dans un océan d’occasions pourvues de chevelures absaloniennes, il ne les verra pas et ne pourra pas en saisir une seule, alors qu’il lui suffirait d’étendre la main pour le faire. Et s’il fait naître des événements, ce seront des événements nuisibles. N’accusez donc pas le sort, ne vous en prenez qu’à vous-même.
Rendez les choses faciles, en croyant qu’elles le sont, avec confiance, foi et persévérance
On prêche toujours l’effort, il faut le répudier. Car qui dit effort dit volonté, qui dit volonté dit entrée en jeu possible de l’imagination en sens contraire, d’où, dans ce cas, résultat précisément contraire à celui que l’on cherche à obtenir.
Toujours considérer comme facile la chose à faire, si celle-ci est possible. Dans cet état d’esprit, on ne dépensera de sa force que juste ce qui est nécessaire; si on la considère comme difficile, on dépense dix fois, vingt fois plus de force qu’il ne faut ; autrement dit : on la gaspille.
L’autosuggestion est un instrument dont il faut apprendre à se servir comme on le fait pour tout autre instrument. Un fusil excellent entre des mains inexpérimentées ne donne que de piètres résultats, mais plus ces mêmes mains deviennent habiles, plus facilement elles placent les balles dans la cible.
L’autosuggestion consciente, faite avec confiance, avec foi, avec persévérance, se réalise mathématiquement dans le domaine des choses raisonnables.
Si certaines personnes n’obtiennent pas de résultats satisfaisants avec l’autosuggestion, c’est, ou bien parce qu’elles manquent de confiance, ou bien parce qu’elles font des efforts, ce qui est le cas le plus fréquent. Pour se faire de la bonne suggestion, il est absolument nécessaire de ne faire aucun effort. Celui-ci implique l’usage de la volonté tandis que la volonté doit être nécessairement laissée de côté. C’est exclusivement à l’imagination qu’il faut avoir recours.
Nombre de personnes qui se sont soignées en vain pendant toute leur vie s’imaginent qu’elles se trouveront immédiatement guéries par la suggestion. C’est une erreur, il n’est pas raisonnable de penser ainsi. Il ne faut demander à la suggestion que ce qu’elle doit produire normalement, c’est-à-dire une amélioration progressive, qui peu à peu se transforme en une guérison complète lorsque celle-ci est possible.
L’autosuggestion un moyen, une foi, une conviction et au delà de son propre intérêt voir le bien d’autrui
Les procédés employés par les guérisseurs se ramènent tous à l’autosuggestion, c’est-à-dire que ces procédés, quels qu’ils soient : paroles, incantations, gestes, mise en scène, ont pour effet de provoquer chez les malades l’autosuggestion de guérison.
Toute maladie n’est pas simple mais double… (à moins qu’elle ne soit exclusivement morale). En effet, sur toute maladie physique vient se greffer une maladie morale. Si nous donnons à la maladie physique le coefficient 1, la maladie morale pourra avoir le coefficient 1, 2, 10, 20, 50, 100 et plus. Dans beaucoup de cas, celle-ci peut disparaître instantanément, et si son coefficient est très élevé, 100, par exemple, celui de l’affection physique étant 1, il ne reste plus que cette dernière, c’est-à-dire un cent unième de l’affection totale ; c’est ce qu’on appelle un miracle, et cependant cela n’a rien de miraculeux.
Contrairement à ce que l’on pense, les affections physiques sont généralement bien plus faciles à guérir que les maladies morales…
… Buffon disait : « Le style, c’est l’homme. » Nous dirons, nous : « L’homme est ce qu’il pense. » La crainte de l’échec le fait presque sûrement échouer, de même que la pensée du succès le conduit au succès : les obstacles qu’il rencontre, il les surmontera toujours.
La conviction est aussi nécessaire au suggestionneur qu’au suggestionné. C’est une conviction, c’est cette foi qui lui permet d’obtenir des résultats là où tous les moyens ont échoué.
Ce n’est pas la personne qui agit ; c’est la « Méthode ».
Nous pouvons nous donner à nous-mêmes des suggestion plus fortes que qui que ce soit.
… Contrairement à l’opinion généralement admise, la suggestion ou l’autosuggestion peut amener la guérison de lésions organiques.
… On croyait autrefois que l’hypnotisme ne pouvait s’appliquer qu’au traitement des maladies nerveuses ; son empire est bien plus vaste. En effet, l’hypnotisme agit par l’intermédiaire du système nerveux; mais le système nerveux domine tout l’organisme. Les muscles sont mis en mouvement par des nerfs ; les nerfs régissent la circulation par leur action directe sur le cœur et par leur action sur les vaisseaux qu’ils dilatent ou contractent. Les nerfs agissent donc sur tous les organes, et par leur intermédiaire on peut porter son action sur tous les organes malades – Docteur Paul JOIRE, président de la Société universelle d’Études psychiques
… Pour aider à guérir, l’influence morale a une valeur considérable. C’est un facteur de premier ordre qu’on aurait grand tort de négliger, puisque, en médecine, comme dans toutes les branches de l’activité humaine, ce sont les forces morales qui mènent le monde – Docteur Louis RENON, professeur agrégé à la Faculté de Médecine de Paris, médecin de l’hôpital Necker
Une conclusion: l’autosuggestion synonyme de foi, de patience, de persévérance et de sincérité
Notre vision doit dépasser notre propre intérêt
… La patience et la persévérance, qui sont des forces, doivent seules être employées.
…Ne jamais perdre de vue le (sic) grand principe de l’autosuggestion : Optimisme toujours et quand même malgré le démenti des événements – René de BRABOIS
… La suggestion appuyée sur la foi est une force formidable – Docteur A. L., Paris
… Pour avoir et pour inspirer une confiance inaltérable, il faut pouvoir marcher avec l’assurance de la sincérité parfaite, et pour posséder cette assurance et cette sincérité, il faut voir au delà de son propre intérêt le bien d’autrui.
Mélanie
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